Corps & Psychisme
Corps & Psychisme
En psychiatrie, on a tendance à mettre en avant le tout psychique, la pensée comme si la souffrance psychique n’avait pas de corps, ne pouvait prendre corps. Pourtant le corps se manifeste à nous d’emblée : le regard (quelquefois fou, vide), les odeurs, les mouvements corporels, mécaniques, figés, désordonnés. Que fait-on de ces éléments bruts qui nous sidèrent ? Que fait-on pour rendre une rencontre possible ? Comment s’y prend-on pour qu’émerge une parole qui nous engage ? Comment penser ce travail de liaison ? Qu’en écrire ? Qu’est-ce que cette rencontre première provoque en nous ? Fascination, sidération, débordement, peur ? Comment ces éprouvés bruts qui agitent nos corps nous lient au patient au plus près de sa problématique, de ses abîmes (abysses) ? Comment font-ils écho aux nôtres ?
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Anzieu Didier, Le Moi-peau
Concept qui précise l'étayage du Moi sur la peau et impliquant une homologie entre les fonctions du Moi et celles de notre enveloppe corporelle (limiter, contenir, protéger), le Moi-Peau est un outil de pensée indispensable aux infirmières. -
Fortuna J-F, Sophrologie en pédopsychiatrie
Un ouvrage rare par la rigueur du travail clinique, l’attention portée aux enfants et par la richesse des observations. On pense avec l’auteur dont on partage le fil des séances.